• Parce que sans ma Vivi, je ne sais pas ce que je serais, il me paraît juste de partager sa philosophie. 
    Merci à Juliana pour la superbe photo.

     

    Mes précieux songes - JulianaM.Mes précieux songes - JulianaM. 

     

    ''Certaines personnes oublient leurs rêves,

    pour préserver leur âme des délires inconscients...

     

    Je suis fière et heureuse d'être devenue folle,

    pour continuer à rêver au-delà de ma raison.''

     

    Virginia Bloom


    1 commentaire
  •           Petit résumé d’une fin de semaine qui paraissait tout à fait banale sur le papier et qui fut plus complète et fatigante que je ne l’aurais cru ; même si l’envie me sourit de dire que j’en ai l’habitude.

     

    Tout avait commencé vendredi matin avec une performance sportive évaluée pour le bac, et autant préciser que ce n’est pas une matière sur laquelle je compte pour gonfler mon quota de points. Trente minutes de course précisément calquées sur un programme que j’avais moi-même conçu au-delà des mes capacités – quitte à avoir un égo démesuré, autant le faire bien –. Origine d’un profond malaise qui me bercera toute la journée mais se révèlera cependant assez utile pour ne pas avoir à subir une évaluation de physique consacrée aux forces et aux lois Newtonienne, fondements de notre physique spatiale… bien que cela aurait pu être plus appréciable de ne pas être démoli par un mal de crâne inqualifiable jusqu’en fin d’après-midi, j’ai au moins échappé pour quelques dizaines d’heures à une note qui diviserait ma moyenne par deux.

    Rentré chez moi le soir, après deux longues heures de mathématiques qui avaient alourdies une journée pourtant partie pour être courte, je ne trouvai rien de plus agréable que de ne rien faire. Aucune motivation pour continuer la construction de mon forum de Jeu de Rôle ; pas plus pour allumer et regarder la télévision ; juste assez pour demander à Myriam de la voir le lendemain. Chose qui ne se ferait finalement pas à cause de mon blocage actuel pour les séances de cinéma entre amis.

    Finalement, le samedi se passa moins horriblement qu’il ne s’annonçait. J’eus le temps de commencer des révisions plus que nécessaire à l’approche du bac blanc et surtout de la dernière semaine de cours avant les vacances, toujours peuplée – ne sait-on comment – par des évaluations trop nombreuses. Cela avant de partir en ville avec deux objectifs : trouver chaussure à mon pied et clavier à mes doigts, mon petit bonheur dans l’informatique. La séance d’essayage pédestre se révéla plus longue qu’à son habitude, les soldes soient mises en cause autant que ma pointure, et finis par trouver deux modèles correspondant à ce que je cherchais ; ce qui est déjà plus miraculeux que l’on peut le penser. Fort de ces achats, de ces prix bradés, et de cette conviction profonde que porter ces deux nouvelles paires de chaussures m’ouvriraient les portes d’une classe interplanétaire, j’eus droit à un petit tour gratuit de la ville – Maman ayant oublié que le magasin d’électronique avait changé d’adresse – qui ne me fit pas redescendre sur Terre. Je pus savourer, en effet, une comparaison avec Richard Castle pour avoir déclaré que l’étrange nuage gris rectangulaire qui nous survolait était en fait un écran de camouflage pour un navire galactique de la S.R.S.S. (cf : Mes textes à venir) ; ce qui, entre nous, me paraît tout à fait plausible.

    Fin de la journée, délesté d’une somme non-négligeable et nouvel ordinateur-tablette en poche prêt à subir mes textes autant que mes cours, je passai la soirée devant The Voice à installer avec plus ou moins de succès un nombre infini de mises à jour.

    Dimanche matin, réveillé avant d’entendre le réveil, un exploit. Parti pour rester à la maison toute la journée et me plonger dans la somme conséquente de travail qui m’afflige en ce moment, je ne sus cependant pas résister à l’appel du salon de la biographie qui se tenait à Nîmes. Bien vite en ville, j’eus peu de temps pour continuer de plancher sur ma dissertation de Philosophie durant le trajet… Finalement arrivé et complètement dévoré par la littérature comme à mon habitude, je ne suis pas parvenu à éloigner de moi l’envie d’acquérir au moins un livre. Contes d’errances, Contes d’espérance ; de Jacques Salomé est arrivé à me parler comme peu d’autres livres l’on fait, dans une période où mon errance se justifie avoir besoin de beaucoup d’espérance. Au détour de quelques tables livrées, je me suis également laissé tenter par Et Barbara chantait… de Michel Rederon – grand-père d’une de mes amies de collège – qui nous croyait trop jeunes pour connaitre la chanteuse ; et dont ma mère réussit à me voler la dédicace. La frustration passée, il est temps de rentrer, habité par la fascination des dessins de Fabrice Le Hénanff.

    Après cinq minutes de pause à la maison, souvenir de la nécessité de terminer la dissertation tant qu’il est encore temps. L’occasion de se poser des questions sur la qualité de ma réflexion pourrait se présenter d’ici Mercredi. Après quoi je décide enfin de m’offrir le temps de terminer et peaufiner ce texte, et j’envisage de refaire entièrement le classement de mon recueil de poésie.

     

     

    En somme, la soirée n’est pas encore terminée…


    votre commentaire
  •             Comment démarre-t-on un blog ?

    Pour l’avoir fait au moins une bonne dizaine de fois, je me posai souvent la question. Devant l’angoisse d’une page blanche, tout était bon remède : laisser les débuts passer à l’as, quitte à avoir l’air inhumain ; chercher mon humour le plus douteux au travers d’un étrange défi ; imaginer qu’il existait un protocole précise pour décrire tout ce qu’il allait se passer dans le blog ; ou encore mieux… trouver le moyen de décrire tout ce qu’il n’allait pas se passer ; démarrer un duo pour ne pas avoir à faire de page de présentation (ce qui marcha plus ou moins bien) ; ou, enfin, ce qui restera jamais que la meilleure option : attendre de trouver un flot impromptu d’imagination pour espérer écrire quelque chose de beau…

    Et pour chacune de ces idées, soit mise à part la première, ce fut on ne peut plus laborieux.

                Alors, pris au dépourvu par une nouvelle envie de créer presque incontrôlable, je décidai de prendre les choses en main et de me poser la vraie question. Une question dont la réponse est, loin de ce à quoi je m’attendais, bien plus vaste que vous ne l’imaginez. Elle se répand dans toutes les directions sans avoir de sens propre. Elle propre, unique, et à la fois variable. Et malgré tout cela, elle se résume très bien en une seule petite phrase, loin d’être insignifiante :

                Tout dépend de qui l’on est.

    Un blog, après tout, cela reste une des choses les plus personnelles de l’internet, si tenté qu’il puisse y en avoir une. Et la manière dont on veut le commencer, la manière dont on veut introduire les gens dans notre Univers, dans une chose qui nous est propre, ne dépend que de nous. Et des quelques facteurs d’états d’âme qui nous accompagnent en permanence et changent sans-cesse. Il y a mille et une façon d’être, et ce, pour une seule personne ; comment peut-il y avoir de limite aussi formelle que des conventions à quelque chose d’aussi infini ?

                C’est simple, il n’y en a pas.

     

                Mon Univers à moi, il est à la fois concret et discret. Fou et réaliste. Perdu et retrouvé. Sensé et trop étrange. Avec une pincée d’existence, une cuillère d’illogisme, quelques coutures mal associées. Il est un peu de tout, un peu de rien. Il réfléchit parfois, et se cache d’autres fois.

    Ce qui est sûr, c’est qu’il ne se résume pas à un simple texte, sinon je n’écrirais que celui-là. Alors, comme je n’imaginais pas comment pouvoir le décrire sans un vocabulaire qui n’existe pas encore et n’existera peut-être jamais, ni sans partir dans des délires bien trop lointains ; je me suis posé une question.

    Réfléchir à celle-ci m’a permis deux petites choses.

    La première, c’est un peu de philosophie sur ce qui est unique.

    La deuxième, c’est l’écriture d’un petit texte qui ne présente rien, mais qui en dit déjà long. Il dévoile de moi bien plus que je ne le voudrais, et c’est là que je prouve qu’une excuse peut parfois être plus pertinente qu’une explication.

     

     

    À vous de voir… 


    votre commentaire